Quelques textes à propos du statu des compagnons (Que Dieu les agrée) en islam

Allah dit : Allah a très certainement agréé les croyants quand ils t’ont prêté le serment d’allégeance sous l’arbre. Il a su ce qu’il y avait dans leurs cœurs, et a fait descendre sur eux la quiétude, et Il les a récompensés par une victoire proche. [El-Fath : 18]

D'après Amr Ibn Al-Aas (Que Dieu l'agrée), le Prophète (Que le Salut et la Prière soient sur lui) l'ayant mis à la tête des troupes de l'expédition de Dhât As-Salâsil, il alla le trouver et lui dit : "Quelle est la personne que tu aimes le plus ?".

- "Aïcha", répondit-il.

- "Et parmi les hommes ?", reprit Amr.

- "Son père (Abou Bakr)".

- "Et qui encore ?".

- "Omar (Ibn El-Khattâb)". Puis il énuméra d'autres hommes.  

(Unanimement reconnu authentique ; Rapporté par El-Boukhari : 3389, 4010 et Mouslim : 4396)

Et selon Anas (Que Dieu l'agrée), le prophète (Que le Salut et la Prière soient sur lui) a monté sur le mont d'Ouhoud avec Abou Bakr, Omar et Othman (Que Dieu les agrée). En suite, le mont a commencé à trembler. Le prophète (Que le Salut et la Prière soient sur lui) dit au mont : Calme-toi Ouhoud ! Il n'y a sur toi qu'un prophète, un Siddîq (un véridique) et deux martyres.

(Rapporté par El-Boukhari : 3399, 3423)

Ali (que Dieu l'agrée) a dit : J'étais avec le messager de Dieu (que le Salut et la Prière soient sur lui), et soudain Abou Bakr et Omar ont apparu. Alors, le prophète (que le Salut et la Prière soient sur lui) a dit : Ces deux là sont les messieurs des personnes âgées du Paradis, des premiers et des derniers, à l'exception des prophètes et des messagers. Ô Ali, Ne les informe pas.

(Rapporté par Tirmidhi : 3597, Ibn Majaa : 92, Ahmed : 602, Ibn Hibban : 6904, El Baghaoui, Ibn Abi Shaïba : 32604, Abou Yaala : 624, Tabarani : 7065, … , et authentifié par El-Albani)

Mohammed Ibn El-Hanafia (fils d'Ali) à dit à son père Ali Ibn Abi Taleb (que Dieu l'agrée) : Qui est-ce qui est le meilleur des gens après le prophète (que le Salut et la Prière soient sur lui) ? Ali (que Dieu l'agrée) dit : Abou Bakr. J'ai dit : Et en suite ? Ali (que Dieu l'agrée) dit : Omar. Et comme j'avais peur qu'il dise Othman, j'ai dit : C'est toi, en suite ? Ali (que Dieu l'agrée) dit : Je ne suis qu'un homme parmi les musulmans.

(Rapporté par El-Boukhari : 3395 et Abou Daoud : 4013 …)

Et d'après Sahl Ibn Saad (Que Dieu l'agrée), le Prophète (Que le Salut et la Prière soient sur lui) a dit le jour de Khaybar : "Demain je confierai le drapeau à un homme par la main de qui Dieu nous donnera la victoire, à un homme qui aime Dieu et Son Envoyé et que Dieu et Son Envoyé aiment". Tous les fidèles passèrent la nuit, dans l'agitation, pour savoir à qui on donnerait le drapeau. Le lendemain matin, les fidèles se rendirent auprès de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), espérant tous recevoir ce drapeau.

- "Où est Ali Ibn Abi Tâlib ?", demanda le Prophète (Que le Salut et la Prière soient sur lui).

- "Ô Envoyé de Dieu, il a mal aux yeux (il avait la conjonctivite)", lui répondit-on.

- "Qu'on aille le chercher !", reprit le Prophète (Que le Salut et la Prière soient sur lui).

On l'amena et l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) lui cracha dans les yeux et fit une invocation et aussitôt Ali fut guéri au point qu'il semblait n'avoir jamais été malade. En suite, le Prophète lui a remis le drapeau …

(Unanimement reconnu authentique ; Rapporté par El-Boukhari : 2787, 3888 et Mouslim : 4420, 4423)

Ali (Que Dieu l'agrée) a dit : Je jure par celui qui a fait germer le grain et a créé l'âme que le prophète (Que le Salut et la Prière soient sur lui) m'a dit qu'il n'y a qu'un croyant qui m'aime, et il n'y a qu'un hypocrite qui me hait.

(Rapporté par Mouslim : 113)

Et El-Barâ (Que Dieu l'agrée) a dit : Le Prophète (Que le Salut et la Prière soient sur lui) a dit à propos des Ansâr (Les auxiliaires du prophète) : Il n'y a qu'un croyant qui les aime, et il n'y a qu'un hypocrite qui les hait. Celui qui les aime, Allah l'aimera. Et celui qui les hait, Allah l'haïra. (Unanimement reconnu authentique ; Rapporté par El-Boukhari : 3499 et Mouslim : 110)

Et Selon Anas (Que Dieu l'agrée), le Prophète (Que le Salut et la Prière soient sur lui) a dit : Le signe de l'hypocrite est le fait d'haïr les Ansârs. Et le signe du croyant est le fait d'aimer les Ansârs.

(Rapporté par Mouslim : 108)

Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés dans la foi ; et ne mets dans nos cœurs aucune rancœur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux.